samedi 24 octobre 2020Les lauréats des Prix La vague 2018 sont dévoilés

Les jurys du 32ème Festival international de cinéma francophone en Acadie (FICFA) ont décerné les Prix La vague du FICFA 2018 lors de la soirée de clôture, au Théâtre Capitol.

Sept prix ont été décernés par les jurys du festival et un Prix La vague Coup de coeur a été remis par le public. Contrairement aux années précédentes qui comprenaient deux jurys, trois jurys composés de trois professionnels du cinéma chacun, ont été constitués pour cette remise de prix 2018 : un Jury longs métrages de fiction, un Jury longs et moyens métrages documentaires et acadiens et un Jury courts métrages.

Composé de Louis-David Morasse, Marie-Jo Thério et Pascal Hologne, le jury longs métrages de fiction a annoncé le résultat de ses délibérations.

Le Prix La vague du Meilleur long métrage de fiction international revient au remarquable CAPHARNAÜM de Nadine Labaki (Liban/France) pour l'immense pari que représente la mise en scène de ce film qui dépeint avec énormément d'humanité un monde devenu fou.

Le jury a choisi de remettre une mention spéciale à Alex Lutz pour son second rôle dans le film GUY. Il tient à souligner l'incroyable talent et l'investissement de cet acteur, réalisateur formidable qui a complètement berné le public avec sa qualité d’interprétation incroyable et un scénario raffiné et plein de nuances.

Le jury a tenu à saluer également au travers de cette mention l'interprétation formidable et le talent de Laetitia Dosh, jeune comédienne qui a à nouveau époustouflé le jury dans son rôle dans NOS BATAILLES de Guillaume Senez.

Le Prix La vague UNIS TV du Meilleur long métrage canadien de fiction quant à lui revient au film UNE COLONIE de Geneviève Dulude-De Celles (Québec) pour un premier long métrage d’une étonnante maturité. Selon les membres du jury, la réalisatrice a su réaliser un film tout en nuances et emprunt de vérité où de nombreux thèmes sont abordés de façon habile, sensible et harmonieuse.

Le jury souhaite remettre une mention spéciale à un autre talent très prometteur, Ara Ball, pour son premier long métrage QUAND L’AMOUR SE CREUSE UN TROU. Sa belle folie autant que son audace ont été très appréciées.

Le jury longs et moyens métrages documentaires et acadiens, composé de Luc Bourdon, Sofi Langis et Éric Bachand, a quant à lui décerné le Prix La vague du Meilleur moyen ou long métrage documentaire à PREMIÈRES ARMES de Jean-François Caissy (Québec), pour son incursion dans un univers difficilement accessible ainsi que pour la maîtrise du langage cinématographique.

Ils ont également remis le Prix La vague Léonard-Forest de la Meilleure oeuvre acadienne moyen ou long métrage au film LES ARTISANS DE L’ATELIER de Daniel Léger, en soulignant particulièrement sa sensibilité, la justesse de son regard et la grande humanité qui s’en dégage.

Pour sa part, le jury courts métrages, composé de Martin Bureau, Francine Hébert et Claudia Hébert, a décerné le Prix La vague du Meilleur court métrage international à UN MONDE SANS BÊTES de Emma Benestan et Adrien Lecouturier. Ils ont particulièrement apprécié la beauté saisissante des images et la grande maîtrise des codes cinématographiques brouillant les frontières entre la fiction et le documentaire, ainsi que la sensibilité de son jeune personnage dont on suit la quête existentielle.

Le Prix La vague du Meilleur court métrage canadien revient à BROTHERHOOD de Meryam Joobeur (Québec/Tunisie), film pour lequel les membres du jury ont eu un coup de coeur immédiat et unanime en le décrivant comme une oeuvre riche, tendue et pleine d’humanité.  Ils notent également la grande force et l’intelligence de son scénario, ainsi que l'oeil de la cinéaste, la sensibilité de ses images et la qualité de sa mise en scène.  

Le jury a décidé d’accorder une mention à LUNAR ORBIT RENDEZVOUS de Mélanie Charbonneau, un film plein de fantaisie qui nous a amené dans l’espace sans jamais quitter le sol. Il souligne l’originalité et la poésie de la proposition ainsi que son exécution à la fois toute simple et somptueuse, avec beaucoup d’humour et de tendresse.

Le Prix La vague ACIC/ONF de la Meilleure oeuvre acadienne court métrage a été décerné au film LE PATENTEUX D’HARELLE de Mathieu Laprise, notamment pour son sujet éminemment sympathique que l’on retrouve avec joie dans un petit documentaire plein de rebondissements et de révélations improbables. De plus, le fait que le réalisateur ait assuré la caméra et le montage a été désigné comme un réel tour de force exigeant un investissement au projet des plus remarqués.

Le Prix La vague Coup de cœur du Public a été décerné à deux films ex-aequo: CAPHARNAÜM de Nadine Labaki et LES FILLES DU SOLEIL de Eva Husson.

Le FICFA embauche pour le poste de direction générale!
lundi 4 mai 2020
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