Sept prix ont été décernés par les jurys du festival et un Prix La vague Coup de cœur sera remis par le public après la Soirée de clôture. Trois jurys, composés chacun de trois professionnels des arts, ont été constitués pour cette remise de prix 2019: un jury "longs métrages de fiction", un jury "longs et moyens métrages documentaires et acadiens", un jury "courts métrages".
Composé de Georges Hannan, Tiphaine Daviot et Pascal Plante, le jury longs métrages de fiction a annoncé le résultat de ses délibérations.
Le Prix La vague du Meilleur long métrage de fiction international revient au remarquable PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU de Céline Sciamma (France) pour lequel le jury a apprécié la justesse des performances d’actrices, la finesse du scénario, la précision de la mise en scène et par-dessus tout un romantisme intemporel qui leur apparaît plus que jamais essentiel aujourd’hui.
Le Prix La vague UNIS TV du Meilleur long métrage canadien de fiction quant à lui revient au film KUESSIPAN de Myriam Verreault (Québec), pour avoir notamment su éviter les stéréotypes sans pour autant édulcorer la réalité complexe de la vie dans les communautés autochtones, pour la représentation humaine et lumineuse de ses protagonistes et également, selon les membres du jury, pour l’urgence et le devoir de faire un tel film, et de bien le faire.
Le jury longs et moyens métrages documentaires et acadiens, composé de Émilie Villeneuve, Philippe David Gagné et Marika Drolet-Ferguson, a quant à lui décerné le Prix La vague du Meilleur moyen ou long métrage documentaire à LA LANGUE EST UNE HISTOIRE D’AMOUR d’Andrés Livov (Québec), afin de souligner un film sobre et lumineux qui humanise un sujet complexe d’actualité, une réalisation d’une simplicité qui laisse toute la place aux personnages, et la pertinence et la capacité avec lesquelles il fait réfléchir et remettre en question des idées préconçues.
Le jury souhaite remettre une mention spéciale à MAD DOG & THE BUTCHER, LES DERNIERS VILAINS de Thomas Rinfret (Québec) pour un film à la maîtrise irréprochable, au sujet flamboyant et qui se révèle aussi étonnamment touchant.
Ils ont également remis le Prix La vague Léonard-Forest de la Meilleure œuvre acadienne moyen ou long métrage au film POUR MIEUX T’AIMER de Denise Bouchard et Gilles Doiron, pour lequel le jury a choisi de récompenser une œuvre qui raconte une histoire, en prenant le parti d'une narration qui surprend, qui sait jouer avec les émotions du public, ainsi qu’une production qu'on devine portée par toute une communauté.
Pour sa part, le jury courts métrages, composé de Samara Chadwick, Émilie Turmel et Danny Lennon, a décerné à l’unanimité le Prix La vague du Meilleur court métrage international au film LE CHANT D’AHMED de Foued Mansour (France), pour sa capacité à plonger le spectateur dans un monde réel, subtil, complexe - un monde où le grit du documentaire et l'intimité de la fiction s'entrelacent et se confondent de façon sublime.
Le Prix La vague du Meilleur court métrage canadien revient à CLEBS de Halima Ouardiri (Québec/Maroc), pour lequel les membres du jury reconnaissent un choix de sujet audacieux, se détournant de la narrativité ordinaire et qui évite le piège de l’anthropocentrisme tout en permettant un parallèle poignant avec la condition humaine. Ils souhaitent également souligner l’empathie à l’égard des enjeux touchant la migration, les réfugiés, l’errance, ainsi qu’une réalisation dans l’humilité, l’urgence et le feu qui animent les œuvres nécessaires.
Le jury a également décidé d’accorder une mention à DELPHINE de Chloé Robichaud.
Le Prix La vague ACIC/ONF de la Meilleure œuvre acadienne court métrage a été décerné au film LE GROUS POISSON de Tracey Richard et Angie Richard, pour la délicatesse et la sensibilité de leur proposition artistique, pour l’intégration poétique de l’infographie et pour l’intelligence du rapport entre image et oralité.
Le Prix La vague Coup de cœur du Public sera annoncé, sous forme d'édition de ce communiqué-ci, après le film PORTRAIT DE LA JEUNE FILLE EN FEU, présenté en Soirée de clôture du festival vendredi 22 novembre à 20h au théâtre l’Escaouette.
De plus cette année, la section Atlantique de l'Association des documentaristes du Canada offre une adhésion à Paul Émile D'Entremont qui a présenté le long métrage FRANCHIR LA LIGNE durant cette 33e édition du FICFA.